18h de Sri Lanka

Publié le par Sylvain

Oh que je les aime ces journees la, ces journees extraordinaires ou l on a l impression d en avoir vecu plusieurs en une. Et dire que j ai atterri il y a moins de 18h, quel vertige!
En sortant de l aeroport, comme a mon habitude je suis les locaux, qq dizaines de metres a gauche de l entree principale, l arret de la navette qui mene au terminal de bus locaux (le taxi c est triche).
A cette heure-la forcement y en a un peu moins mais ca fini par arriver; le terminal est a qq minutes de la mais ensuite c est pres d une heure qu il nous faudra pour parcourir les 30 kms separant l aeroport de la capitale. Entre temps je noue mon premier contact avec un sri lankais. Il arrive de Singapour ou il a tente en vain de se faire une place.
Arrive a destination il me propose de me guider vers un hotel de sa connaissance. Bon c etait un peu foireux comme plan car on arrive finalement a un Holliday Inn a 60 dollars la nuit. Mais bon, c est l intention qui compte et j ai droit au passage a la visite guidee (alors la c est l immeuble pris d assaut ya 2 ans par les americains, la c est la place de marche ou une bombe a explose, 100 morts...). Sur le chemin on croise moult soldats, moult barrages routiers avec les sacs de sable et tout le tralala.
On prend finalement un tuk tuk -ben ouais il est 1h du mat et j suis leve depuis pres de 24h- pour revenir a mon idee initiale -le YMCA-. Mon guide du moment me laisse alors car il est aussi creuve que moi et je continue avec le chauffeur de tuk-tuk.
Pas de bol l auberge est fermee a triple tour, on trouve un autre hotel mais vraiment trop arnaqueur (comme par hasard ya plus que la chambre la plus chere de dispo). A partir de la ca devient vraiment surrealiste. On s arrete discuter avec un soldat. Je crois que je realise seulement qu il y a vrai danger ds cette ville (mais pas provenant de la delinquance car avec ts les milits c impossible). La presence de la kalachnikov ds les mains du jeune homme (au demeurant tres sympathique) me rappelle d un coup qu une attaque terroriste est tjours possible.
J peux pas dire que j ai veritablement peur, mais je sens fortement la tension qu il reigne. Le soldat me file son baladeur pour me faire ecouter un peu de zique sri lankaise pendant qu il appele ses potes pour voir si la zone est securisee avant qu on reparte. On partage une ou 2 cigarettes puis, a cours de plan backpacker, mes interlocuteurs me conseillent de prendre la route du sud-ouest, bien plus sur que Colombo. Je me plie a la raison et, apres un detour par la gare ou il n y a pas de train avant le matin, me fait conduire a la gare de bus. Je saute ds un minibus et c est parti pour 3 heures de route a fond la caisse.
Ca c etait la sequence je cotoie avec la guerre. Ok, c est tres con, ca a un cote un peu voyeur mais je jure que ce n est pas ce que je recherchais. J avais envie de visiter Colombo, peut-etre sur le chemin du retour et de jour pour en avoir une autre image.




Dans le minibus, un irlandais qui vient ici depuis des annees me conseille de loger a Mirissa, qq kms apres Galle ou je voulais initialement me rendre. C est de la que je vous ecris. Apres notre arrivee vers 5h30, on se rend chez son ami qui tient une guesthouse. Un copieux petit dej plus tard, je pars a la decouverte des environs. Je deniche une chambre a 50m de la plage puis escalade la petite colline hebergeant une plantation de palmier.




 

Je reviens par le port de peche, m arrete donner un coup de main a des pecheurs en train de poncer la coque d un de leur bateau. Surpris, ils me filent un de leur pain farci aux epices. J arrive a m eclipser avant la tournee de biere.
Hop, j arrive au marche, et une nouvelle rencontre : un maraicher qui me propose de venir voir son jardin apres qu il ait termine. En attendant, je sympathise avec un commercant, je suis invite ce soir a manger le riz curry prepare par sa femme.
Je reviens donc au marche retrouver mon vendeur de citrouilles. Et hop un coup de mob et nous vla chez lui.







 Il m offre le the ds sa maison tt neuve (et oui, ttes les constructions avaient ete ici completement devastees par le tsunami) puis nous allons voir son jardin. Il grimpe ds son cocotier et me redescend une noix de coco qu il ouvre et me tend (ah, des moments comme ca...). Il veut m emmener demain en pirogue sur une riviere proche de chez lui.
On verra, demain est un autre jour...








Ensuite, je reviens au village avec une idee en tete, manger un des poissons que j ai zieute sur les etals en partant en balade qq heures plus tot. Un peu complique, tres peu d etrangers, les poissons semblent etre tous partis pour les stations des alentours. Je me rabats sur le haut de gamme du coin, le seul a avoir un frigo visiblement lol. Ca va je casse pas trop ma tirelire (2,50 euros pour ce poisson tant desire).


















Allez en prime une speciale dedicace a ma grand-mere, et un des nombreux animaux que j ai croise ce matin (un ecureuil, un bernard-l hermite, et diverses peruches) : 
Ah, je crois avoir trouve un nouveau Don Dhet...Le meme esprit easy-living (no stress, pas de course a l argent) avec la mer et les vagues en plus (mais aussi la route super busy malheureusement).

A bientot!

Publié dans Asie

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D
Bonne route Sylvain ! Et ne t'approche pas trop des Kalach' ! Ca fait plaisir d'avoir des niouzes sur le blog et vivement la soirée diapos avec des tournées de Mazout :)
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G
Bonne Fête gadjo !!
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